Tag Archives: exposition

Artistik Rezo : mise à jour !

20 Mai

Je m’efforce de prendre le temps de me remettre à mon blog, mais mon aventure avec Artistik Rezo continue et je pense que je continuerai à en faire le point régulièrement par un petit billet de temps en temps qui donnera un accès direct à mes petits articles 🙂 ! Mais surtout : n’hésitez pas à consulter les autres papiers en ligne qui vous donnerons plein d’informations sur l’actualité culturelle.

En premier, une petite critique concernant l’exposition qui a actuellement lieu à la Galerie des Gobelins (Paris 13e), qui rassemble des meubles à tapisseries créés entre 1908 et 1958.

Ensuite, une critique de Millénium. Inutile d’aller plus loin, vous trouverez un tas de détails sur mon blog 😉 mais celle-ci s’adresse plus à ceux qui n’ont pas lu le livre.

Enfin, un petit carnet de voyage qui fait suite à mon séjour à Madrid il y a un peu plus d’un mois. Des suggestions de visites, connues et moins connues, en espérant que ceux qui ne connaissent pas la capitale espagnole auront envie de s’y envoler !

Bonne lecture 🙂 !

Elégance et modernité (1908-1958). Un renouveau à la française

Millénium : les hommes qui n’aimaient pas les femmes

Une semaine à Madrid : morceaux choisis !

Nouveaux articles de ma plume !

5 Mai

Si vous lisez mon humble blog, vous aurez certainement remarqué l’absence de nouveau billet depuis quelque temps ! C’est notamment lié au fait que j’écris des critiques pour Artistik Rezo et mine de rien… ça prend du temps 🙂 !

Alors en attendant de rédiger un post flambant neuf signé « Lisbeth Salander », vous pouvez cliquer sur les liens ci-dessous pour lire mes derniers articles culturels 😉 . Je résume tout de même le contenu des derniers : une expo au Cateau-Cambrésis consacrée à l’influence de Matisse sur des artistes abstraits, une autre au Louvre dédiée aux premiers retables et enfin une petite dernière traitant du travail de portriatiste de Rodin. Cinq petits nouveaux sont à venir dans un futur proche alors ne perdez pas le fil de la culture 😉 !

« Les Portes du Ciel » : regard sur 5000 ans d’histoire égyptienne

31 Mar

Il y a actuellement à Paris une très grande et très belle exposition au Musée du Louvre.

L’Égypte continue de fasciner et cet évènement en témoigne. Organisée autour d’un objet central qu’est le tabernacle et de ses fameuses « Portes du Ciel », l’exposition nous propose un voyage dans le passé au fil des divers rituels et coutumes de la vie des égyptiens d’alors. L’Univers est certainement le maître mot à retenir, mais la mort et l’au-delà, les traditions et les dieux, les vivants et le temple sont omniprésents et indissociables des diverses salles que vous pourrez parcourir.

Pour ma part, j’ai vraiment aimé cette exposition, malgré la foule qui se bouscule devant les vitrines qui exposent ces petits bijoux de civilisation. Le fait que ces éléments soient présentés autour de ce thème atypique que sont « les Portes du Ciel » permet, il me semble, de renouveler le thème des expositions autour de l’Égypte antique. Il ne faut surtout pas la manquer, mais si jamais vous avez cette possibilité (notamment grâce aux diverses cartes d’abonnements du musée), voyez-la en deux voir trois fois car elle est très grande et épuisante !!! Je pense y retourner pour la revoir à tête reposée car à la fin de la visite, j’étais exténuée.

Pour plus d’informations et une critique plus complète, je vous invite à consulter mon article sur le site d’Artistik Rezo 🙂 !

14/21 : une exposition sur l’art contemporain perse

20 Fév

Du 21 mars au 5 avril aura lieu une exposition à Paris (KIRON espace, 10 rue La Vacquerie) qui met en scène des œuvres contemporaines d’artistes perses. Cette exposition intitulée 14/21 : Art contemporain perse est organisée par Ghasideh Golmakani promet d’être très intéressante et pourra sûrement faire découvrir des artistes de talent. Je vous laisse lire ci-dessous une petite description de l’évènement et de ce qui a motivé son organistation :

« Vivre à l´ère de la mondialisation et des flux qu´ils soient médiatiques ou artistiques demande une capacité d´adaptation. Elle est d´autant plus importante lorsque l´on est artiste à mi-chemin entre passé et présent, orient et occident, à l´aube des XIV et XXIème siècles. Cette position à la fois ambiguë et inconfortable, mais pourtant faisant tellement sens, est celle des artistes ayant répondu présent à l´invitation de Ghasideh Golmakani. L´exposition 14/21 présente six artistes iraniens empreints de modernité et de tradition, enfants de l´un des berceaux de la civilisation, l´ancienne Perse. Lorsque l´Orient rencontre l´Occident.

L´expression artistique sous toutes ses formes devient alors le seul remède, la solution inexorable pour dénoncer les peurs, les angoisses suscitées par des situations politiques ou religieuses insoutenables, mais aussi pour révéler toute la beauté et la poésie de l´une des cultures les plus riches et les plus anciennes au monde. Les œuvres de Behjat Sadr, Reza Bangiz, Abbas Kiarostami, Ameneh-Zohreh Eskandari, Amirhossein Ghassemi et Elika Hedayat témoignent d´autant de diversité que d´une pratique artistique pluridisciplinaire, leur permettant de transmettre pleinement leurs implications socio-culturelles.

Inventé par le poète Omar Khayyam, le calendrier iranien d´origine perse entrera en l´an 1388, le 21 mars 2009, jour du vernissage de l´exposition 14/21.

Quelle que soit leur génération, leur support d´expression ou la teneur de leur message, les artistes de 14/21 partagent tous une attache fusionnelle avec leur pays et leur culture. Ils sont parfois dénonciateurs d´une situation humaine difficile mais aussi poètes devant la richesse et la beauté de leur civilisation qui se perd déjà dans un trop plein de modernité. Et pourtant, en tant qu´acteur social indispensable chacun d´entre eux a su réconcilier cette tradition enracinée au plus profond d´eux-mêmes avec de nouvelles technologies qui font désormais partie du quotidien artistique.
Marie-Laure Delaporte ».

Bien que je ne sois pas une grande connaisseuse d’art contemporain, je compte aller à l’exposition car c’est une excellente opportunité pour découvrir une culture dont je ne connais malheureusement pas suffisamment de choses, mais c’est aussi l’occasion d’encourager Ghasideh Golmakani qui était étudiante en Histoire de l’art. Je souhaite beaucoup de succès à son exposition car elle s’y est de toute évidence pleinement investie !

Pour plus de renseignements, je vous renvoie au site officiel de 14/21 : Art contemporain perse.

Une touche d’art : Sainte Euphémie d’Andrea Mantegna.

21 Jan

Ayant récemment présenté une œuvre lors de l’exposition consacrée à Andrea Mantegna (1431-1506) au Louvre à l’occasion des JOP que j’ai évoquées lors d’un billet précédent, je me disais que cela pourrait être intéressant de partager un moment d’art sur mon blog 🙂 . Me voici donc avec une petite présentation du tableau que j’ai commenté durant l’exposition. Bien entendu, je me dispense de suivre une problématique et un plan défini… je ne suis pas en cours après tout 😉 !

Saint Euphémie est une œuvre d’Andrea Mantegna réalisée en 1454, c’est-à-dire qu’il s’agit d’un tableau de jeunesse de l’artiste, mais qui témoigne déjà des nombreuses qualités qui le rendront célèbres. Il était déjà assez renommé au moment où il peignit cette toile pour Roberto de Mabilia, un chanoine de l’actuelle ville d’Irsina, une ville du sud de l’Italie où Sainte Euphémie est la sainte patronne et qui était devenue ville épiscopale en 1452. Grâce à des sources écrites, nous savons que l’oeuvre est restée à son emplacement d’origine jusqu’en 1592 au moins, puis nous savons qu’elle a appartenu à la famille Borgia, bien que nous ne sachions pas de quelle façon le tableau est arrivé dans les collections de cette famille. Il est néanmoins au musée nationale du Capodimonte à Naples depuis 1814. L’état de conservation de l’oeuvre est assez médiocre à cause d’un incendie qu’elle a subi avant 1814 (cf. : inventaires de la famille Borgia), mais aussi à cause des couches successives de vernis qui ont été superposées et qui ont ainsi dégradé la couche picturale de manière irréversible, ce qui explique l’aspect extrêmement sombre des coloris.

Pour ce qui est de la sainte, il s’agit en fait d’une martyre paléochrétienne de la fin du IIIe siècle, c’est-à-dire qu’elle vécut à une époque où la religion chrétienne n’était pas encore officielle : elle le devint grâce à l’édit de Milan en 313. Elle a été suppliciée pour avoir publiquement reconnue sa foi et pour n’avoir donc pas sacrifié aux idoles. Jacques de Voragine raconte les divers supplices que le juge Priscus lui aurait fait subir dans son recueil hagiographique du XIIIe siècle, qui eut un grand succès populaire : La légende dorée. Je reviendrai sur deux éléments de son martyre un peu plus loin pour les mettre en relation avec le tableau.

Dans cette œuvre sur toile a tempera (technique de peinture dans laquelle l’eau constitue le diluant et où le liant peut être de l’œuf, ou, comme ici, de la colle) les influences de l’artiste sont multiples. Tout d’abord, il faut souligner les diverses références à l’Antiquité, chère aux humanistes de la Renaissance puisqu’elle se caractérise notamment par la redécouverte de l’art des anciens. En effet, Mantegna, au-delà de son appartenance à ces artistes du XVe siècle a aussi développé un réel goût pour cette période ancienne. Dans Sainte Euphémie, l’architecture qui encadre la sainte et le lion situé à droite de celle-ci est un type de construction à l’antique par sa forme, mais également par le matériau illusionniste dans lequel l’arche est faite puisque le marbre par lui-même est une citation des bâtiments antiques. Par ailleurs, on distingue deux inscriptions sur la toile, une en-haut (SANTA EUFEMIA) et une en-bas (OPUS ANDREA MANTEGNAE MCCCCLIIII). Elles sont toutes deux réalisées dans des caractères dits « à l’antique », que Mantegna avait déjà utilisés dans son Saint Marc de 1447-1448. Toutefois, sa représentation des lettres antiques est tout à fait virtuose ici, ce qui n’était pas le cas dans le Saint Marc, où le tracé était encore maladroit. Ces lettres sont caractérisées par une grande régularité des lignes, une homogénéité dans les proportions, dans la taille et entre les caractères. De même, il est important de respecter un espacement régulier entre les lettres mais aussi entre les mots eux-mêmes. C’est ici le cas dans les deux inscriptions, mais l’artiste réussit aussi à donner l’impression que les lettres sont gravées dans la pierre pour l’inscription du haut et qu’elles sont manuscrites sur un morceau de parchemin pour celle du bas, ce qui met en évidence la virtuosité de la technique de Mantegna, qui fut d’ailleurs celui qui contribua le plus à la diffusion de ces caractères « à l’antique » dans le nord de l’Italie.

Toutefois, le tableau a été réalisé à Padoue, dans le nord de l’Italie, et les influences locales sont aussi très présentes dans cette Sainte Euphémie. En effet, la présence de Donatello à Padoue est attestée durant les années précédant la réalisation de cette toile et on sait que Mantegna, ainsi que d’autres artistes de la même époque ont été inspirés par les magnifiques bronzes de ce sculpteur virtuose. Aussi, en regardant la peinture, on ne peut échapper à l’impression d’avoir une sculpture face à soi. En effet, la frontalité de la sainte, son aspect hiératique ainsi que l’architecture sous laquelle elle est placée induisent l’idée d’une statue : elle donne vraiment l’impression d’être une sculpture placée dans une niche d’église. Cependant, cette impression est tout de même nuancée par la présence de la perspective linéaire créée par le biais de l’architecture. Certes, la profondeur n’est pas extrêmement grande, mais elle permet de placer les figures dans un espace tridimensionnel dans lequel on peut imaginer qu’Euphémie peut se déplacer. On distingue en effet un arrière-plan situé derrière l’arche qui est en assez mauvais état, mais qui n’en demeure pas moins présent. Pour ce qui est des motifs padouans, on distingue également celui de la guirlande de feuilles et de fruits qui est clouées dans le marbre et qui pend au-dessus de la tête d’Euphémie. Cette même guirlande se trouve également à l’arrière-plan, sur la face postérieure de l’arche, ce qui accentue un peu mieux encore l’effet de perspective. Je ne peux pas en donner une explication symbolique, mais ce motif décoratif se retrouve dans d’autres œuvres padouannes du peintre, comme dans le Saint Marc, mais également dans des peintures ou des sculptures d’autres artistes ; la guirlande étant un motif typique de la ville de Padoue.

Euphémie était fille de sénateur, ce qui signifie qu’elle était une jeune fille noble. Cet aspect de son histoire est traduit dans la peinture par les luxueux vêtements qu’elle porte, mais aussi par les bijoux dont elle est parée : la couronne, la fibule qui tient son manteau, ainsi que les deux bracelets qu’elle porte aux poignets. Toutefois, au-delà de son statut social, ces éléments révèlent les influences nordistes de Mantegna. En effet, en observant de près la minutie avec laquelle les bijoux sont peints, le soin avec lequel l’artiste s’est attaché à représenter les détails des joyaux, on ne peut qu’établir un parallèle entre cette toile et les œuvres légèrement antérieures de Jan Van Eyck ou Rogier van der Weyden, tous deux étant des peintres de l’école du nord. Les spécialistes y trouvent cette influence évidente, bien qu’elle soit un peu précoce en Italie du nord.

Par ailleurs, Euphémie a la tête haute, le regard perdu dans le vague et le visage empreint d’une grande intériorité, caractéristiques des représentations de Mantegna. A l’inverse, le lion au regard larmoyant regarde le spectateur et c’est lui qui fait ainsi le lien entre la peinture et ce dernier. On distingue deux références au martyre de la sainte dans ce tableau : le lion et l’épée qui est enfoncée dans le flanc gauche de la femme. D’une part, le lion par sa grande tristesse témoigne du fait que les bêtes féroces auxquelles Euphémie avait été jetée par son jbourreau ne l’ont pas dévorée ; bien au contraire, elles entrelacèrent leurs queues afin de former un trône sur lequel Euphémie a pu s’asseoir. D’autre part, l’épée que l’on voit se réfère à la main humaine qui a ôté la vie à la sainte malgré la protection divine qui l’avait sauvée jusqu’alors. Par ailleurs, l’épée permet aussi de donner une note de luminosité à l’ensemble, tranchant ainsi avec l’obscurité de la couleur de ses vêtements. Enfin, son état est explicité par la fleur de lys qu’elle tient dans sa main gauche qui fait référence à sa virginité, le lys étant symbole de pureté, et la palme du martyre qui est le signe distinctif des saints morts sous les supplices qu’ils ont subis.

Pour conclure cette explication (incomplète, certes, mais j’ai fait au mieux), je précise qu’à l’origine, la toile était présentée sous un crucifix et disposait de deux volets latéraux qui, sur leurs faces internes, représentaient divers moments du supplice de sainte Euphémie. Ces parties sont aujourd’hui perdues mais nous sont connues grâce à un poème publié à Naples à la fin du XVIe siècle qui racontait la vie de cette femme martyre.

Cette peinture qui peut sembler assez austère et terne comparée à d’autres tableaux comme le Saint Sébastien de 1478-1480 conservé au Louvre, n’en est pas moins très intéressante et témoigne de la période padouanne de Mantegna tout en fixant des éléments qu’il continuera d’utliser tout au long de sa carrière. Par ailleurs, cette oeuvre n’est qu’un minuscule échantillon pris entre toutes celles qui ont composé l’immense exposition que le Louvre a consacré à ce peintre qui n’a cessé d’avoir de nombreux admirateurs au fil des siècles.

Si vous souhaitez retrouver d’autres éléments d’explication et les peintures présentées, je vous renvoie (bien entendu) vers le catalogue complet de l’exposition.


Au Louvre, les Jeunes Ont la Parole

6 Déc

Quelques mots pour vous parler des Jeunes ont la parole au Louvre.

Depuis quelques années déjà, le Louvre organise une manifestation au cours de laquelle des étudiants en Histoire de l’art présentent des œuvres. Chaque personne choisit un tableau ou une sculpture, et elle le/la présente aux visiteurs. Cette manifestation se déroule à la fois lors d’expositions temporaires, mais également dans les salles des collections permanentes du musée. Bien évidemment, il ne s’agit pas pour les étudiants de présenter un exposé articulé autour d’une problématique et suivant un plan qui en découlerait, mais de proposer un dialogue avec le public. Ainsi, l’étudiant donne des explications, mais toutes les questions sont les bienvenues ! On peut débuter notre discours pour une seule personne, de la même manière qu’on peut avoir un auditoire d’une vingtaine de personnes.

Actuellement, le Louvre a donné la possibilité aux étudiants de Master 1 minimum de participer à cette manifestation dans le cadre de l’exposition consacrée à Andrea Mantegna (1431-1506). Je participe donc à ces JOP et ma dernière intervention aura lieu le mercredi 17 décembre de 16h00 à 19h00. Nous sommes assez nombreux à présenter un tableau au fil des salles. Pour ma part, je présente une toile de 1454 qui représente Sainte Euphémie dans la première salle de l’exposition, consacrée à la période padouanne de l’artiste. Si vous voulez en savoir plus, il faut venir le 17 décembre 😉 !

Je précise que les JOP ont lieu plusieurs fois par an et que la prochaine session se déroulera en janvier.

Une exposition qui promet d’être intéressante

26 Sep

Quelques lignes pour vous parler d’une exposition qui va ouvrir ses portes au Musée Jacquemart-André dans quelques jours. Pour ceux qui lisent un peu mon blog, vous avez du lire un long commentaire sur Le Verrou de Fragonard. L’exposition lui est consacrée et réunira une centaine d’œuvres venues du monde entier. Alors, en attendant de voir l’exposition, je vous laisse les dates :

du 3 octobre 2007 au 13 janvier 2008

Pour ma part, j’aime beaucoup cet artiste et je vais aller voir l’exposition dès que possible ! Je reviendrai donc avec un petit post par la suite…

Pour quelques informations, voici l’adresse du site du musée : http://www.musee-jacquemart-andre.com/fr/jacquemart/

Exposition à voir au musée d’Orsay !

9 Juil

Hier après-midi, par cet après-midi pluvieux (insupportable !!!), je suis allée voir l’exposition qui se tient en ce moment au musée d’Orsay et qui montre les chefs-d’œuvre de la collection Vollard, un marchand d’Art très influent à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Cette exposition rassemble des œuvres très diverses, mais toutes d’une grande qualité et toutes d’artistes de renom. L’exposition débute par des toiles de Cézanne (parfois, on ne devine pas qu’elles sont de lui) et s’achève par des dessins érotiques de Picasso. Le cheminement s’organise de façon chronologique et couvre toute la période allant de la fin du XIXe au début du XXe. J’ai notamment pu admirer de superbes œuvres de Van Gogh (qui ne me déplairaient pas sur les murs de mon salon…), mais aussi quelques Matisse, Vlaminck, des Bonnard, quelques Rouault et bien sûr des Cézanne (il y en a pas mal) et des Picasso, eux aussi très beaux !!! 🙂

Alors pour les amateurs de belles expositions, faites une petite visite au musée d’Orsay avant le 16 septembre. De préférence en semaine, car le dimanche, il y a vraiment trop de monde (j’ai eu la bêtise d’y aller le dimanche) !

Nouveau Réalisme : plus que trois jours…

30 Juin

Il est très tard (ou très tôt, au choix…), mais tant pis… Hier (ou aujourd’hui, tout dépend…) je suis allée voir l’exposition qui se tient en ce moment au Grand Palais (station Champs-Élysées Clémenceau, ligne 1 ou 13) qui retrace les différentes périodes du Nouveau Réalisme (environ 1950-1970). J’avoue, l’art contemporain, ce n’est franchement pas ce que je préfère, et ça s’est confirmé ! Mais (car il y a un « mais »), l’exposition est vraiment intéressante car elle retrace vraiment l’évolution de la création artistique (euh… création ?) d’une époque. Donc, j’en suis ressortie moins fermée sur le sujet que je n’y étais entrée. Alors… cette exposition vit ses ultimes heures, mais si vous avez un peu de temps (et l’envie de voir quelque chose d’intéressant) allez-y ce week-end car lundi c’est le dernier jour…