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Alte o fotes de franssais, stop o fotes dortograffe !

16 Août

ImageChers lecteurs, lorsque l’on parle – et écrit – un français correct, on est souvent amené à s’interroger sur le « pourquoi » des fautes de langue. Très sérieusement, il y a des erreurs improbables qui écorchent ma vue ou mes oreilles et provoquent des arrêts cardiaques virtuels. Mon arrière grand-mère qui a arrêté l’école à douze ans n’a JAMAIS commis de tels barbarismes !!!! Bien sûr, on peut tous s’accorder à dire que l’inattention ou la fatigue peuvent nous pousser à la faute. Mais il y a des cas de fautes « blondes ». 

Bienvenue au 1er Festival de Paris des plus belles bourdes orthographiques ! Je déclare la cérémonie ouverte 😀 !

  • En premier lieu, je ne résiste pas à l’envie d’évoquer le cas « malgré que + conjugaison au subjonctif ». Depuis quand cela existe-t-il en français ???!!! « Malgré le fait que », d’accord, je valide. Mais sinon, restons au bon « bien que + subjonctif » qui est nettement plus mélodieux.
  • Ensuite, je ne peux pas passer l’éponge sur le « comme si que ». Vraiment, ce n’est pas possible, pas envisageable, insoutenable et c’est une torture d’entendre cette association de mots !!!! Merci de bien vouloir s’arrêter après le « si ». Parfois, j’aimerais être sourde pour ne pas entendre ça…
  • Continuons avec des subjonctifs mal formulés… La personne pense bien faire, évidemment, elle se dit que c’est une belle concordance des temps. Mais sérieusement, dire « il faut qu’il voye » ou bien « ils croivent »… euh… juste NON !!! De quoi s’agit-il ? Du subjonctif des verbes « voyer » et « croiver » ???? Mesdames, mesdemoiselles et messieurs, merci d’ouvrir un Bescherelle afin d’apprendre à conjuguer les verbes « voir » et « croire » !!!
  • Par ailleurs, j’aimerais comprendre la raison pour laquelle certains disent « c’est compréhensif » au lieu de « c’est compréhensible ». Histoire de remettre les pendules à l’heure, ces deux mots ont bien le même radical – voir la définition de radical dans un livre de grammaire de CP ou CE1 pour ceux qui l’ignorent – mais compréhensible signifie « qui se comprend » et compréhensif « une personne qui comprend »… A bons entendeurs…
  • Une qui me torture aussi : pour exprimer la notion « environ », on dit « à peu près » et non « UN PEU près ». Elle me hérisse celle-ci…
  • Pour aujourd’hui, je vais terminer par l’utilisation « d’après que ». Je sais que c’est pour bien faire, mais « après que » est suivi d’un indicatif et surtout pas d’un subjonctif !!!!!! Merci de ne pas mélanger les modes, ça fait mauvais genre…

Alors… Après tout ça, je vais juste signaler deux ou trois, voire trois ou quatre choses agaçantes…

Écrire « sa va » au lieu de « ça va » n’a aucun intérêt, ce n’est pas une abréviation mais une ÉNORME faute de français !!!! La touche « ç » existe sur le clavier, faut-il vraiment fournir un effort colossal pour appuyez dessus ???!!! Vacances a toujours pris un « S » à  la fin : ce sont « les vacances » !!! Vacance désignant un poste à pourvoir : « une vacance » !!! Les « s » désignant les pluriels ne sont pas en option !!!! Un verbe utilisé comme participe passé se termine par « é » et non « -er » – et inversement ! Les accents sur les voyelles ne sont pas payantes – si, si, les touches existent aussi sur le clavier de l’ordinateur, peu importe la marque !!! Et la ponctuation n’est pas faite pour la symbolique, je vous assure, elle a une utilité. Laquelle ? Et bien celle de rendre un texte compréhensiBLE !!!!

Bon… je m’arrête là pour aujourd’hui en sachant bien que j’oublie beaucoup de perles… S’il vous plaît, ouvrez les Bescherelle et le Petit Robert, lisez des livres et vérifiez avant d’écrire…

Et en plus, même les téléphones portables et les logiciels de traitement de texte corrigent beaucoup de fautes. Quelle est donc votre excuse ?? 

Pour ceux qui en doutaient encore, l’école, oui, ça sert !

Le temps suspendu à un livre engendre l’espoir par la beauté de la langue…

4 Fév

… C’est un peu comme ça que je perçois L’élégance du hérisson de Muriel Barbery. A peine le livre refermé, je brûle de faire partager mes sensations au sujet de cette œuvre incontestablement captivante !

Renée (Madame Michel) est concierge au 7 rue de Grenelle à Paris dans un ancien hôtel particulier divisé en quelques appartements bourgeois immenses où la prétention des habitants est à la hauteur de la surface de leurs demeures. Paloma, une jeune fille surdouée de douze ans habite aussi à cette adresse mais dans l’un de ces quelques appartements fastueux. Pour autant, cette adolescente n’est pas heureuse et envisage de mettre fin à sa vie le jour de ses treize ans. L’arrivée inattendue de Monsieur Ozu, un riche japonais, dans cet endroit hermétique va à la fois susciter l’intérêt des curieux et faire se croiser les destinées de ces trois protagonistes qui n’étaient pourtant pas faits pour se rencontrer.

Le titre (peu évocateur et engageant, mais du moins intriguant) ne m’a pas vraiment donné envie de me plonger dans les pages de ce livre, mais il figurait au nombre de mes cadeaux de Noël paternels. J’ai donc commencé, poursuivi et achevé ce roman qui s’avère être (selon moi) une vraie bouffée d’air frais dans un panorama littéraire souvent répétitif. Je pioche mes lectures dans des genres et époques variés au gré des mes envies, mais cela faisait bien longtemps que je n’ai pas été aussi enthousiaste à la lecture d’un roman 🙂 !

J’ai lu quelques commentaires de lecteurs sur le site internet de la Fnac et les avis sont réellement très partagés. Je partage, sans aucune hésitation,  les opinions positives concernant cette œuvre. Bien entendu, si vos lectures habituelles sont plutôt de la catégorie Le diable s’habille en Prada, le style peut, en effet, sembler pompeux. Ce n’est, toutefois, pas le cas mais l’auteur nous emporte dans un tourbillon de mots qui forment un langage auquel nous ne sommes plus guère habitués : une belle langue française qui exploite les richesses linguistiques mises à la disposition du propos. Par ailleurs, les références y sont d’ordres divers, aussi bien philosophiques, cinématographiques que littéraires. Alors bien entendu, si vous pensez qu’Anna Karénine est une ancienne camarade de classe oubliée et rejetée au plus profond de votre mémoire, cela peut entraver de manière irréversible la lecture de ce roman 😉 ! En fait, il m’a juste semblé lire un livre intelligent qui ne prend pas le lecteur pour un sombre inculte incapable de comprendre des phrases dépassant la forme nominale et ayant le vocabulaire d’un troll. Et cela fait vraiment beaucoup de bien à mon appétit de lectrice !!!

L’histoire, elle, est simple. Presque banale même. Pourtant, l’ensemble fait que je l’ai trouvée originale. Les clichés et les idées reçues y sont accentués, poussés à leur paroxysme pour servir une intrigue qui n’a, somme toute, que le mérite de nous faire réfléchir. Pourtant, paisiblement, au fil des pages, je me suis attachée à Renée et à Paloma, à leurs dissimulations incessantes (chacune à sa manière). Après tout, une concierge lisant du Tolstoï, écoutant Mozart et ayant un penchant prononcé pour la peinture hollandaise, ce n’est certainement pas si commun… 😉 De même qu’une jeune adolescente surdouée et riche qui méprise son milieu et ses codes. Dans les murs, presque à huis-clos, du 7 rue de Grenelle, la banalité du quotidien est en fait transformée en un puits de réflexions sur la vie, son sens, ses incohérences, ses peurs, ses angoisses mais aussi ses moments de joies, sa beauté, sa fugacité et ces petits instants de banalité fantastiques qui parfois restent gravés dans notre mémoire. Car après tout, les réflexions que nous trouvons au fil des pages nous amènent à des conclusions simples qui sauront à la fois conforter l’optimiste dans sa pensée, tout en donnant de l’espoir au pessimiste qui, peut-être, aura envie de voir la vie d’une manière plus douce…

Je m’étends sur ce livre (qui au-delà des prix qu’il a rapporté à son auteur est aussi un très grand succès populaire) car sa lecture a réellement été pour moi un délice à chaque mot. Le sujet ne se prête pourtant pas à la farce, mais l’humour cynique qui jonche ces pages m’ont (malgré moi, sous les yeux des voyageurs du RER) tiré de nombreux rictus irrépressibles et savoureux. Ma petite tête bouillonne encore un peu de cette lecture que je recommande vraiment très vivement !!!

L’élégance du hérisson pose de nombreuses questions sur la vie, sur son sens, sur l’art et sa beauté, sur le temps qui passe, sur la société et les différences dans les apparences malgré les similitudes originelles. de l’espèce humaine.. etc. C’est cependant un aspect qui m’apparaît clairement et que je retiendrai pour finir : chacun est maître de sa vie, peut la changer ; rien n’est écrit mais ce qui est toujours là dans n’importe quelle circonstance c’est la beauté de quelques instants qui prennent un goût d’éternité par l’empreinte qu’ils laissent dans notre esprit… une façon de suspendre le cours du temps car la mémoire d’un moment reste gravée avec sa splendeur dans une parfaite égalité entre les êtres humains, sans distinction de classe sociale, de sexe, d’opinions… etc. pourvu que nous sachions nous ouvrir et faire cette rencontre de la beauté.

Je m’enflamme vraiment et il vaut donc mieux que j’en reste là, mais (au risque de me répéter), je vous conseille ce roman qui est, selon moi, une grande réussite littéraire 😀 .

« La Licorne » : une BD à ne pas manquer !

4 Jan

J’ai lu et terminé hier les trois premiers tomes de la bande dessinée La Licorne d’Anthony Jean et Mathieu Gabella. On m’a offert un tome pour Noël et je me suis chargée de compléter la série. Je ne le regrette pas un seul instant !!!

Les dessins sont vraiment très beaux, les couleurs sont intenses, tout comme l’histoire ! Créatures mythiques retravaillées (les Primordiaux) sont mêlées à des personnages historiques réels, comme Ambroise Paré, Jacopo Bassano ou encore Léonard de Vinci (dont le rôle est plus que suggéré sans être jamais clairement dit).

Au milieu du XVIe siècle, une intrigue concernant des mutations du corps humain vont faire se rencontrer divers médecins qui devront agir pour empêcher ces changements dangereux et qui pourraient détruire l’Homme. L’intrigue se déroule en grande partie en Italie mais les protagonistes sont aussi brièvement vus en France et en Allemagne. Qui dit XVIe siècle dit aussi une Église omniprésente et surpuissante. Une Église aux commandes qui souhaite contrôler l’Homme et conserver une main mise exclusive sur son sort. Pour empêcher que Rome ne répande « la vermine », Ambroise Paré s’allie à d’autres médecins afin de contrecarrer les plans de l’Église…

Après un dernier tome riche en rebondissements dont l’intrigue se déroule à Venise, on reste, bien entendu, un peu frustré de ne pas avoir le fin de mot de l’histoire !!! Pour cela, il faudra patienter jusqu’à la sortie du tome 4… donc dans pas mal de temps puisque le troisième volume, Les eaux noires de Venise, n’est paru qu’en novembre 2009 !

Amateurs de sciences, de médecine, d’anatomie, de fantastique se mêlant à une toile de fond historique et à des personnes ayant bel et bien vécu, La Licorne est pour vous 🙂 ! Pour ma part, j’ai vraiment hâte de pouvoir dévorer le tome 4, mais patience…

Djinn ou le délice de l’orient…

2 Août

Me revoici pour vous parler d’une autre bande dessinée que j’ai découverte il y a très peu de temps grâce à une amie. Pour ceux qui me lisent régulièrement, vous aurez noté mon intérêt naissant et croissant pour ce type de lecture. Je poursuis donc mes découvertes et celle-ci est des plus délicieuses… 🙂

Naturellement, la série des Djinn de Dufaux et Miralles n’aura sûrement pas échappé aux amateurs de bandes dessinées car le premier tome est sorti en 2001 chez Dargaud. Voici le mot de l’éditeur qui figure en première page du volume :

A quoi sert un harem ? Au plaisir d’un souverain bien sûr. Mais bien naïf celui qui le limite à cet unique but. Car il est dit :  » Satisfait un homme et tu obtiendras de lui tous les trésors de la terre.  » Y compris ceux de la guerre…
…Voilà pourquoi le harem du sultan Murati, surnommé le sultan noir, est pour lui une arme plus puissante que bien des armées dont disposent ces Anglais, ces Allemands qui se disputent ses faveurs et son alliance. Fleur entre les fleurs, arme entre les armes, Jade, sa nouvelle favorite, est chargée par le maître d’Istambul de mener à bien l’assaut d’un diplomate anglais à travers son talon d’Achille. Sa femme… Car Jade n’a peur de rien et semble cacher un cœur de pierre sous sa douce poitrine. L’homme de confiance du sultan ne l’a-t-il pas vu ordonner le meurtre de sang-froid de la petite fille de Djoua, favorite déchue de Murati ? Que se passa-t-il réellement en cette ann
ée 1912 ? On dit que Jade, battue par ses propres armes, trahit le sultan et disparut avec celui qui devait être sa proie. 50 ans plus tard, sa petite fille, Kim Nelson, tente de retrouver sa trace dans un Istambul où les harems ont disparu. Mais pas les bordels. Elle le découvrira à ses dépens. D’autant que la légende murmure que Jade, seule, savait où fut caché le trésor du sultan que nul jamais ne retrouva. Et l’odeur de ce tas d’or excite au plus haut point quelques grands prédateurs locaux… Dufaux (scénariste des très envoûtants Rapaces) mêle avec bonheur la rigueur victorienne à la chaude sensualité des harems ottomans. Anna Mirallès donne à ses créatures une élégance, une finesse, une légèreté qui entraîne le lecteur dans un monde cruel mais oh combien tentant.

Pour ma part, je suis tombée sous le charme et j’attends lundi avec grande impatience pour pouvoir faire l’acquisition du second tome ! J’ai dévoré et adoré cette histoire ! Les dessins sont agréables et l’histoire captivante. Le lecteur est tout simplement bercé par l’intrigue et envoûté par le soupçon d’érotisme qui teinte le fil de des évènements. Jade, l’héroïne est d’une beauté sans pareille. Femmes et hommes ne peuvent être qu’éblouis par sa beauté, mais aussi par son intelligence. Mais une fois sous le charme, impossible de se détacher de la fascination qu’éveille la favorite du sultan. Il en fait donc sa meilleure arme de négociation…

On suit donc la petite-fille de Jade, qui tente de percer le mystère de sa famille, et ces épisodes du présent alternent avec des retours en arrière où l’on suit l’héroïne du passé. Les évènements s’entremêlent brillamment et on se délecte de la lecture et des dessins.

Je ne connais pas la suite car la fin emmène à entamer le tome deux sans plus attendre ! Le suspense reste entier et le charme total. Alors si, en tant qu’amateur de BDs vous ne connaissez quand même pas cette série, je vous la recommande vivement car elle est tout simplement extrêmement réussie.

Millénium 2 & 3 : un enchaînement génial !

22 Juin

Je suis arrivée au bout de l’histoire de Lisbeth Salander hier soir. Quel régal !!!! Je ne veux pas en dire trop, je ne tiens pas à gâcher le plaisir de qui que ce soit mais, je dois dire que j’ai adoré.

Bon, il faut savoir que si vous lisez le tome 2 et que vous n’avez pas eu la bonne idée d’acheter le tome 3 en même temps, il faut vite remédier à ça sous peine de frustration extrême à la dernière page du deuxième épisode. Oui : il n’y a pas de vraie fin au second volume. C’est l’ultime volet de la série qui apporte toutes les réponses. Alors, il ne faut pas s’attendre à des intrigues dans la lignée du tome 1. Dans les deux autres livres de la trilogie, il est question des secrets de Lisbeth Salander. Elle est donc placée au centre du récit et tout tourne autour de son histoire. Bien sûr, on retrouve aussi Mikael Blomkvist, le célèbre journaliste qui va s’atteler à démêler les fils de cette intrigue complexe.

Certes, certains diront que c’est tiré par les cheveux, que ça va trop loin et blablabla. Personnellement, j’adore. Je n’ai pas pu lâcher les tomes 2 et 3, comme le 1 juste avant. Et après tout, c’est un polar… le but est bien d’être captivé ?! Alors ici : c’est le cas !!! Les goûts et les couleurs ne se discutent pas… mais je vous dirais : lisez et savourez !


Les hommes qui n’aimaient pas les femmes… (est-ce vrai ?)

20 Mai

Voilà… je n’aime pas les best seller à l’origine. Si ce terme est indiqué, si un livre est en première position dans les rayonnages de la Fnac sur l’étagère « meilleures ventes », ma réaction habituelle est « ça doit être un livre nul ». Oui… quelques idées reçues et un bon esprit de contradiction me caractérisent 😉 ! Mais, cette fois (une fois n’est pas coutume), ma curiosité avait été trop attisée. Tout le monde dans le métro semblait contaminé (comme avec Harry Potter), la couverture du livre m’intriguait beaucoup et je la trouvais attrayante. Et en plus, quelqu’un qui fut proche (paix à son âme… 🙂 ) me dit que c’était super. Les barrières commencèrent à tomber et vendredi (avant mon cours d’informatique), je me décidais après avoir passé plus d’une heure à la Fnac : je l’achetai 😉 !

Je parle du maintenant célèbre Les hommes qui n’aimaient pas les femmes de Stieg Larsson, auteur suédois décédé en 2004 après avoir remis les trois volumes des aventures de Mikael Blomkvist et Lisbeth Salander à son éditeur. Je viens d’achever la lecture de ces 575 pages et déjà, mon esprit est parti gambader à la Fnac et feuillette le second tome…

Cela faisait un sacré moment que je ne m’étais pas autant délectée à la lecture d’un bon polar. Pour les amateurs du genre : rien à voir avec des Agatha Christie ou des Sir Arthur Conan Doyle. C’est un vrai régal qui, je trouve, renouvelle formidablement le style de ce genre. L’intrigue est bien ficelée : divers maillons constituent cette histoire captivante. Les personnages sont assez atypiques et très différents les uns des autres. En Suède, entre les milieux financiers véreux, la bourgeoisie journalistique, les sociétés de services de sécurité, le cadre d’une ancienne puissante famille d’industriels… Le journaliste Mikael Blomkvist va, contre toute attente se retrouver à démêler les fils d’une sombre histoire familiale dans le nord de la Suède. Lisbeth Salander, jeune femme de 25 ans, marginale sous tutelle aux innombrables tatouages et piercings, mais surdouée et hacker sans égale. Elle va se retrouver à aider à éclaircir la sombre histoire des Vanger, travail pour lequel Mikael a été engagé…

Extrême difficulté à lâcher le livre une fois qu’on l’a entamé… Et pour une fois, je dirai que c’est certes un best seller, mais tellement bon à dévorer !!! Pour cause de partiels imminents, je vais tenter de m’abstenir pendant deux semaines encore de me ruer à la Fnac pour acheter le tome suivant… mais l’attente va être longue et la résistance va mobiliser toute ma volonté pour ne pas craquer… 🙂 ! Mais si vous voulez craquer : je vous le recommande sans conteste, il est (je le redis) formidable. Bonne lecture !

Le Pingouin sous un angle nouveau

10 Fév

Le pingouinJ’ai profité de ma période post-partiels pour lire deux livres d’Andreï Kourkov, auteur ukrainien actuel. Il s’agit des premier et second volets d’une même histoire, mais qui pour autant, peuvent se lire indépendamment l’un de l’autre. Le premier s’intitule Le pingouin et le second Les pingouins n’ont jamais froid. Dans le premier « épisode », le lecteur fait la connaissance de Victor, un écrivain raté qui va se retrouver engagé dans un journal dans lequel il sera chargé d’écrire les nécrologies de personnalités ukrainiennes encore en vie. Le compagnon de Victor : un pingouin nommé Micha. Micha est neurasténique et Victor dépressif. Il subit sa vie sans en prendre le contrôle et va ainsi se retrouver mêlé à des affaires aussi nombreuses qu’obscures sans même en avoir conscience. Dans le second, on retrouve Victor, un peu plus sûr de lui, mais toujours dans des situations plus abracadabrantes les unes que les autres pour retrouver son cher Micha, donné en paiement de dettes à un riche banquier russe.

Sur fond d’ironie (surtout dans Le pingouin), Andreï Kourkov décrit avec une certaine légèreté le régime post-sovétique. On y retrouve bien évidemment les réseaux mafieux, manipulant Victor par le biais des nécrologies, mais aussi (dans LLes pingouins n'ont jamais froides pingouins n’ont jamais froid) à travers la politique du pays dans l’organisation des éléctions. Victor n’est que le pion des puissants et malgré son talent, il est simplement utilisé pour que ceux-ci parviennent à leurs fins dans un monde où le régime totalitaire a laissé place à une pseudo-démocratie, qui alienne de façon encore plus mesquine les droits des citoyens.

A travers les diverses aventures de Victor et du pingouin Micha, le lecteur est amené à voyager en Antarctique, en Russie, mais aussi en Tchétchénie et bien sûr, en Ukraine. Mais on fait aussi la connaissance de nombreux personnages très différents qui auront tous une grande influence sur la vie de Victor et qui représentent divers points de vue, diverses aspiration dans cette société qui a du mal a se construire sans corruption.

En bref, Kourkov traite finalement de sujets peu joyeux et graves, mais grâce au ton et à ces personnages de Victor et de Micha, le tout est teinté d’une certaine ironie et d’une légèreté qui permettent d’appréhender plus facilement une situation politique de manipulations sans fins, dans laquelle l’écrasante majorité n’est composée que de pions, comme l’est Victor. La légèreté est tout de même moins présente dans Les pingouins n’ont jamais froid, mais, pour ma part, j’ai même une petite préférence pour ce dernier. Mais évidemment, les deux sont à lire selon moi. Je me suis régalée de ces lecture !

Je commence à aimer la fantasy…

24 Oct

A la Croisée des MondesJ’ai terminé aujourd’hui la lecture de la trilogie de Philip Pullman, A la Croisée des Mondes. A l’origine, je ne suis pas friande de fantasy, mais je commence à changer d’avis après Le Seigneur des Anneaux, Harry Potter et maintenant A la Croisée des Mondes. Voilà… après plus de 1500 pages d’aventures qui m’ont tenue en haleine du début à la fin, je peux dire que j’ai tout simplement adoré cette histoire et qu’elle m’a fait voyager ailleurs, dans des lieux qui n’existent que dans l’imagination (malheureusement…).

Le style est bien celui de la fantasy, mais quel délice !!! On est loin des histoires de fées, elfes ou ogres qui caricaturent ce style. Ici, le lecteur est tout simplement happé dans une histoire de mondes parallèles, dont notre monde réel est une composante.

L’héroïne de l’histoire est une jeune adolescente curieuse, menteuse mais aussi attachante et intelligente qui va devoir affronter son destin hors du commun.

Le premier tome se déroule donc dans le monde de la jeune Lyra, à Oxford. Oxford, une ville très similaire à celle de notre monde, mais en même temps différente par bien des points. Lyra va devoir prendre part à une bataille dans les contrées éloignées du nord où vivent des sorcières centenaires et des ours en armures qui ont la capacité de parler. Bien des dangers l’attendent au cours de ce premier périple… mais ce n’est rien comparé à ce qui l’attend.

Le second volet se déroule, lui, dans d’autres mondes parallèles, et notamment dans le monde réel pour les lecteurs, mais aussi dans un monde où sévissent des spectres qui aspirent l’âme des adultes pour s’en nourrir. Lyra va rencontrer un jeune garçon de son âge, Will, et va s’apercevoir que leurs destins sont en fait liés et qu’ils ont des tâches à acomplir ensemble.

L’épisode final mélange les différents mondes et entrelace les histoires des différents protagonistes rencontrés au fil des pages. Il s’agit là pour Will et Lyra de dénouer les conflits, d’empêcher la fuite de la Poussière, d’abolir l’Autorité et le pouvoir de l’Eglise qui veut tout contrôler, de libérer les âmes des défunts emprisonnées dans le Pays des Morts.

L’histoire est longue et complexe, elle se développe crescendo depuis le premier volume jusqu’au troisième et dernier qui est très riche en émotions. La tension augmente aussi au cours de la lecture et j’ai eu énormément de mal à lâcher mon livre pour dormir 😉 ! L’histoire est incroyablement menée, superbement contée. Bien qu’à l’origine, il s’agisse de romans pour la jeunesse, il me semble évident que n’importe qui, de n’importe quel âge pourra y trouver un plaisir immense, pourvu qu’il aime le voyage de l’imagination…

Cette histoire fantastique m’a tout simplement emportée avec elle et m’a donné envie de lire d’autres histoires… à la condition que leurs qualités ne soient pas inférieures…

Affaire à suivre….

Pour les paresseux de la lecture, je vous rappelle que le film sort le 5 décembre ! J’annonce dors et déjà que ce jour, je serai au cinéma… espérant ne pas être déçue !

De retour et enfin mon post post-Harry Potter 7 (2) !

23 Août

Cela fait un bon moment déjà que j’ai fini la lecture du septième tome des aventures de Harry Potter and the Deathly Hallows, mais vacances et donc absence obligent, je n’ai pas pu écrire ce petit post plus tôt… ce sera maintenant chose faite 😉 !

J’ai du passer ma première soirée en famille à abandonner tout le monde pour terminer mon livre : pas couchée avant cinq heures du matin !!! Oui, une fois les 300 dernières pages entamées : impossible de lâcher le bouquin !!! J. K. Rowling a achevé l’histoire du jeune sorcier en beauté, ça ne fait aucun doute !

HP 7

Dès le début, le ton est donné et en tant que fan « Harrypotteresque », j’ai de suite été au bord de la crise cardiaque. Besoin de relire certaines lignes deux fois pour m’assurer que mes yeux ont correctement lu… En gros, un début très riche où les surprises ne manquent pas. En effet, contrairement aux six premiers volumes qui se déroulent à Hogwarts, ici, le lecteur ne retourne à l’école des sorciers que bien plus loin dans le livre, ce qui ne gâche rien en réalité ! La partie centrale est tout aussi bien mais plus lente, où j’ai eu envie de dire à ces jeunes sorciers  » eh oh… mais vous glandez quoi là ??!! BOUGEZ-VOUS !!!  » 🙂 . Et une fois que les connections se font dans le cerveau de ce cher Harry, tout s’emballe et j’en suis restée le souffle coupée et plusieurs fois au bord de la crise cardiaque. Jusqu’au bout, le suspense reste entier et l’histoire se finissant à Hogwarts, on retrouve des personnages qui n’apparaissent pas plus tôt dans ce septième tome.

Ce dernier épisode répond à toutes les interrogations qu’un fan digne de ce nom a pu se poser et les révélations sur Dumbledore (et Snape) vont bon train. Résultat : à un certain point, on inverserait presque leurs rôles auprès de Harry…

Donc, juste au cas où certains attendraient la sortie française en évitant internet pour ne pas y trouver la fin de l’histoire, je n’en dirai pas plus. Cependant, ça ne fait aucun doute que ce dernier tome est l’apothéose et c’est devenu mon petit préféré de la série 😉 …

HP bientôt de retour pour l’ultime épisode (1)

27 Juin

Bon… ce n’est pas la lecture la plus originale que l’on puisse avoir, mais je viens de le précommander sur le site de la FNAC. Et oui, Harry Potter and the Deathly Hallows sort enfin le 21 juillet dans le commerce. Alors pour ceux, qui comme moi sont très impatients de connaître la fin des aventures du jeune sorcier et de ses amis, c’est possible pour les anglophones dans quelques jours. Après deux ans d’attente et de questionnement (oui : qui est RAB ??? Snape est-il vraiment un Death Eater ??? Harry va-t-il mourir ??? …etc) on va enfin connaître le mot de la fin. J’ai commencé à lire la saga il y a maintenant sept ans et j’attends la sortie du dernier tome avec la même impatience que les précédents ! J’ai hâte de le lire et je suis anxieuse des surprises que nous réserve l’auteur, vu la fin du sixième opus.

Je reviens avec la suite peu après le 21 juillet 🙂 !

HP 7 couverture